N. Sarkozy a présenté mercredi son projet de politique étrangère. Avec la fin du quinquennat de J. Chirac il appelle à un diagnostic préalable à certains changements mais reconnaît sans détour que la politique étrangère menée par le Président de
Concernant son projet, il a remis en cause le principe de domaine réservé du chef de l’Etat annonçant un renforcement des droits du Parlement en matière de politique étrangère ainsi que la possibilité pour le Président de
Il plaide aussi pour la création d’une agence internationale des migrations et d’une organisation mondiale de l’environnement qui puisse notamment « faire contrepoids à l’OMC ».
Autre proposition majeure : le renforcement de la représentativité du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Allemagne, l’Inde, le Japon ou le Brésil devraient pouvoir y jouer un rôle permanent ». « Et l’Afrique comme l’Amérique du Sud doivent également y être représentés ».
Pour l’Europe, un « traité simplifié » comportant « une présidence stable du Conseil européen» (6 mois actuellement) et un ministre européen des affaires étrangères sont privilégiés afin de « donner à l’Europe un visage et une voix ».
TROIS « grands objectifs »
Dans la continuité de la politique suivie par le général de Gaulle, la candidat a expliqué que la « dissuasion nucléaire reste un impératif absolu » afin d’« assurer la sécurité et l’indépendance de
2ème objectif : promotion de la liberté et de la défense des droits de l’Homme dans le monde et les rappeler notamment auprès de grands pays comme
3ème objectif : promotion de « nos intérêts économiques et commerciaux ». Cela passerait, entre autres, par la construction d’une union de
AC