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Chaque citoyen a des droits mais aussi des devoirs : l’un d’eux est le vote.

Quel que soit le type d’élection au suffrage universel direct, nous sommes tous appelés aux urnes. Nous élisons nos représentants en fonction de leur étiquette politique, de leur programme ainsi que de leur travail accompli durant leur mandat dans le cas d’une réélection.

Une fois élus, ceux-ci tentent de mettre en œuvre leurs programmes en tenant compte des réalités socio-économiques notamment. Mais voilà, ces dernières peuvent justement les contraindre à modifier leurs engagements et à se désengager de certaines promesses tenues. C’est surtout au niveau national, où les attentes des français sont les plus fortes, que les promesses paraissent de moins en moins tenues : cela engendre une réelle déception des électeurs qui se traduit par une poussée du vote sanction ainsi qu’un désengagement du vote. Cette situation s’accentue d’autant plus avec la crise économique que nous connaissons depuis 2008.

A cette méfiance des promesses politiques, s’ajoute une accumulation de faits divers portant sur des personnalités politiques de premiers rangs, soupçonnés d’abus moraux liés à leurs fonctions, d’abus éthiques, etc... Malgré ces affaires plus ou moins avérées, ces personnes continuent à exercer le plus souvent leur mandat sous l’étiquette d’un parti politique. Ceci est d’autant plus alarmant pour notre système politique quand on compare l’issue toute autre d’histoires comparables dans d’autres pays européens (exemple de Maria Borelius, politique suédoise soupçonnée de fraude fiscale qui a du démissionner de ses fonctions, ou de M.Verheijen député néerlandais soupçonné de corruption qui a dû démissionner sur demande de son parti).

En cette période de méfiance envers la classe politique, quelle devrait être à votre avis la conduite des équipes dirigeante des partis face à ces situations ? Le maintien au sein d’un parti politique de personnes ayant voulu frauder ou ayant délibérément fraudé, doit-il encore exister ?

Laurent Bossuot

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